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Les Editions Amadeo


En 2005, l’auteure Trisse Gejl a eu un entretien avec la propriétaire des Editions Amadeo sur les raisons pour lesquelles elle a choisi de monter sa propre maison d’édition pour publier ses propres livres, ce qu’elle était l’une des premières personnes au Danemark à faire. L’article vaut la peine d’être lu.

Une odyssée de quatre ans dans le monde de l’édition par Trisse Gejl

Après avoir étudié Mozart et son époque pendant dix ans, Louise Bugge Laermann écrit un roman biographique sur son épouse Constanze et envoie le manuscrit à une maison d’édition. Nous sommes en 1998, et l’éditeur est Rosinante. C’est le début de ce que Louise appelle aujourd’hui une véritable odyssée dans le monde de l’édition. Ce n’est pas un récit avec des bons et des méchants, bien que l’on puisse probablement en discerner quelques uns. C’est tout simplement l’histoire vraie de la vie d’une écrivaine.

Louise avait déjà eu une carrière très éclectique (plusieurs carrières, en fait). Elle avait été pigiste pour des magazines de mode de vie, critique de théâtre pour la presse de province, ainsi qu’assistante RP pour le Parti social-libéral danois à Christiansborg [le Parlement danois]. Elle gérait par ailleurs son propre magasin d’antiquités à Copenhague, Les Antiquités de Louise, et vivait, depuis dix ans, avec son mari allemand en Allemagne, où elle étudiait l’histoire de l’art et de la civilisation, en se spécialisant dans le rôle des femmes aux XVIIe XVIIIe et XIXe siècles. Sujet sur lequel elle avait donné bien des conférences au fil des ans. Quand elle sentit qu’un roman était sur le point d’émerger, elle s’inscrivit à un atelier d’écriture de trois ans à Düsseldorf. C’était en 1988, l’enseignement était dispensé en ligne, ce qui était nouveau à l’époque, mais les enseignants étaient des professeurs hautement qualifiés et la méthode s’était avérée extrêmement efficace.


Un bon départ

En 1998, de retour au Danemark, elle put enfin présenter son épais manuscrit, « Constanze Mozart ». Cela commençait bien. La maison d’édition Rosinante fut la seule des quatre à qui elle avait envoyé son livre qui la traita « de façon aimable et courtoise », comme le dit Louise aujourd’hui. « J’ai rencontré l’éditrice dans son bureau, elle a transmis le manuscrit à un conseiller éditorial, lequel a émis un avis très positif, tout en insistant sur le fait que des coupes et des révisions étaient nécessaires. C’était ce à quoi je m’attendais. J’ai révisé le manuscrit, coupé plusieurs passages, fait quelques modifications, etc., puis je leur ai envoyé la nouvelle version, » explique Louise.
« Du temps a passé, je ne sais plus exactement combien, mais probablement près de six mois s’étaient écoulés avant que je reçoive leur lettre de rejet. L’éditrice avait toutefois joint un mot très personnel dans lequel elle s’excusait pour ce long délai, mais comme la maison d’édition avait dû réduire ses coûts, on n’osait pas s’embarquer en territoire inconnu. Peu de temps après, les éditions Rosinante déménageaient pour s’installer dans des locaux plus petits.

Pour aider Louise, l’éditrice avait corrigé quelques chapitres.

Louise envoya alors son manuscrit aux Editions Borgen. « J’ai reçu une réponse encourageante et un avis très positif de leur conseiller éditorial, qui disait que ce roman devait bien sûr être publié ; pouvais-je les
rencontrer en décembre, à savoir deux semaines plus tard, pour parler des révisions qui étaient nécessaires ?

Malheureusement, le destin a voulu que ma belle-mère, qui souffrait de démence, ait enfin, après une longue attente, obtenu une place dans une maison de retraite médicalisée ; elle devait absolument emménager avant Noël, sinon on allait donner sa place à une autre pauvre âme atteinte de démence. J’ai donc repoussé ma réunion avec les Editions Borgen au mois de janvier », continue Louise, dans sa maison au nord de la Zélande, où le soleil d’automne se reflète dans les gouttes de rosée accrochées à la toile d’araignée devant sa fenêtre, et où la table est couverte de plusieurs exemplaires de « Constanze » ainsi que d’autres livres de Louise, dont le premier tome d’une trilogie, « la Danse de Desdemone », qui est également à caractère biographique.

Juste avant Noël, Louise reçut une lettre de l’éditrice, qui, au 1er janvier, allait commencer à un nouveau poste dans une autre maison d’édition, mais la personne qui lui succéderait, comme convenu avec le directeur de la maison, reprendrait le projet et l’aiderait à réaliser les révisions nécessaires.
« Attentionnée comme je suis, j’ai pensé que la nouvelle éditrice avait suffisamment de pain sur la planche, donc j’ai attendu patiemment qu’elle me contacte. Ce qu’elle n’a pas fait. A la fin du mois de février, j’ai envoyé un mail à l’éditrice et au directeur des Editions Borgen, légèrement irritée, mais je n’ai reçu aucune réponse. J’ai envoyé un autre mail et j’ai téléphoné à plusieurs reprises.

J’ai fini par avoir la nouvelle éditrice au bout du fil. Naturellement, elle avait été occupée, tellement occupée, mais elle avait finalement envoyé le manuscrit à un autre conseiller éditorial. » Ceci étonnait Louise, l’avis du premier conseiller ayant été extrêmement positif, mais il n’y avait pas de mal à faire une deuxième contrôle.

A nouveau, les éditeurs prirent leur temps. « J’ai enfin reçu un nouvel avis, et j’étais ravie, parce qu’il était très louangeur, mais ... je n’en croyais pas mes yeux ... l’éditrice avait joint une lettre,

Malheureusement, elle n’avait pas le temps de publier « Constanze », mais naturellement le livre devait être publié, donc j’étais libre de contacter un autre éditeur ».

Quand Louise récupéra son manuscrit, elle put constater que l’éditrice avait modifié quelques chapitres, pour lui montrer comment elle pensait que le livre devait être révisé !


Pause après K.-O.

Louise lécha ses blessures pendant ce qu’elle a appelé une pause après K.-O. , puis envoya « Constanze » à une maison d’éditions alors appelée Centrum. L’attente fut aussi longue qu’avec les autres éditeurs, mais, au moins, Louise était en contact avec l’éditrice de Centrum, par mail et au téléphone, et n’était jamais ignorée. « Ils étaient simplement très, très occupés, comme si les maisons d’édition étaient les seules entreprises au monde à être occupées ».

« Comme j’étais naïve ! », soupire Louise, « l’éditrice voulait simplement me dire non merci en personne : nous avions eu de nombreuses conversations si agréables ! J’ai eu du mal à ne pas perdre contenance. Eh bien, je savais écrire, aucun doute là-dessus, mais est-ce que je ne pouvais pas écrire une pure fiction, parce que l’éditeur craignait que ceux qui s’intéressaient à Mozart ne souhaitent pas lire un roman biographique sur lui, et que ceux qui voulaient lire des romans historiques ne souhaitent pas connaître tous les détails de la vie de Constanze et Mozart. L’éditrice m’a donné l’adresse email d’un éditeur allemand, parce que, selon elle, les lecteurs allemands seraient probablement plus intéressés par un tel livre que les lecteurs danois ».

Et elle a révisé quelques chapitres, juste pour me donner un coup de main...

Louise avait désormais trois versions différentes de son manuscrit, révisé par trois éditrices différentes et
« que peut-on en tirer ? » demande Louise, « tout d’abord, les révisions faites par les trois éditrices portaient chacune sur un aspect distinct ; ce qui semblait complètement raté à une éditrice était justement ce qui plaisait le plus à la seconde, ou était entièrement ignoré par la troisième. Il ne faut pas croire un seul instant que les professionnels de l’édition disposent tous des mêmes normes de qualité littéraire pour évaluer un travail. C’est simplement une question de goût.

J’ai demandé à l’une d’entre elles comment elle repérait les romans qui méritaient d’être publiés. Sa réponse était « je me fie à mon instinct », seulement son instinct a dû lui faire défaut, parce que sa maison d’édition a fusionné avec une autre ! », rit Louise.


Fatiguée de ces dames de l’édition

Louise commençait à en avoir sérieusement assez de «ces dames de l’édition », comme elle les appelle désormais, et après une nouvelle pause après K.-O., elle envoya son manuscrit aux Editions Samleren.
« L’éditeur masculin était tout feu tout flamme », raconte Louise, « mais, avant d’avoir reçu une réponse claire, j’ai trouvé dans le manuscrit quelques passages qui me semblaient devoir être corrigés, donc j’ai révisé le texte pour la énième fois, et je suis allée à la maison d’édition avec la nouvelle version sous le bras. Seulement cette fois, je n’ai pas été accueillie à bras ouverts, le ton était plutôt glacial ! »

L’éditeur m’a demandé de laisser le manuscrit sur la table, après quoi il est allé à la fenêtre et a regardé la rue en bas. Humiliée au point où j’aurais souhaité être avalée par le plancher, j’ai dit au revoir à son dos tourné.

Peu de temps après, le manuscrit m’était retourné avec une lettre d’accompagnement arrogante, disant que si ce manuscrit devait être pris un tant soit peu au sérieux, il devait se terminer par la mort de Mozart, raison pour laquelle l’éditeur suggérait d’abandonner tout ce qui concernait les années de Constanze au Danemark. Et tout le monde était d’accord là-dessus au service éditorial. Ils étaient deux.


Donnez-nous ce manuscrit !

Quatre années s’étaient écoulées depuis que Louise avait envoyé son manuscrit à Rosinante et elle avait perdu tout respect pour le monde de l’édition. Elle décida de donner une dernière chance aux éditions danoises. Et si cela se traduisait par un nouveau rejet, elle traduirait elle-même le texte en allemand, sa seconde langue, et essaierait de le faire publier au sud de la frontière. Elle vérifia sur internet s’il y avait de nouvelles maisons d’édition.
Le concept d’édition proposé par Elkjaeroghansen l’attira. Mais, ayant tiré les leçons de ses erreurs passées et des lourds frais d’expédition, elle envoya une lettre d’introduction expliquant son travail, tout en mentionnant les projets auxquels elle s’était attelée pendant les longues périodes d’attente et les fameuses pauses après K.-O.

« Le lendemain, les éditeurs ont appelé : « Donnez-nous ce manuscrit », ont-ils dit. Bon, c’était prometteur, mais du calme, je me suis dit, et, presque flegmatiquement, j’ai envoyé « Constanze » pour un nouveau voyage. Une semaine plus tard, les éditeurs appelaient, ils voulaient publier, est-ce que je pouvais venir à une réunion le lundi ? J’étais en train de déjeuner et j’ai bien failli m’étouffer avec mon sandwich !»


Et cette fois, c’était pour de bon

Les Editions Elkjaeroghansen publièrent « Constanze Mozart » et Louise leur en est éternellement reconnaissante. « Toutefois », dit-elle, « quand vous avez passé quatre ans à attendre anxieusement une chance de publier votre manuscrit, votre vie, votre enfant, vous devenez beaucoup trop conciliant. J’ai entre autres concédé les droits de publication à l’étranger, contre les conseils de mon avocat, et j’y ai perdu beaucoup d’argent. Mais m’auraient-ils demandé d’aller décrocher la lune, je l’aurais fait ! »


La maison d’édition fait faillite

Pouvoir participer à la prise de décision, comme portait à croire le concept de publication, avoir son mot à dire à toutes les étapes du processus de publication de son livre, tout cela n’avait pas grand-chose à voir avec la réalité, en tout cas pour les décisions vraiment importantes », explique Louise. Entre autres, les éditeurs vendirent son livre à un club de lecture, Bogklubben 12 bøger, pendant qu’elle était aux Etats-Unis, et sans l’en informer. Et quand Louise rentra de sa tournée de promotion (et de visite d’amis) de six semaines en Nouvelle Angleterre, il devint évident que la maison d’édition était au bord de la faillite, et elle dut s’assurer qu’ils ne vendent pas les droits de publication à l’étranger à n’importe quelle maison d’édition.

Les éditeurs réclamaient 35 000 couronnes danoises pour les droits à l’étranger ; Louise n’a pas contesté et a payé immédiatement. Peu de temps après, la maison d’édition fermait boutique.

Louise se retrouvait avec tous les droits sur son livre, entièrement payés, ainsi qu’un livre en rupture de stock, et son optimisme était intact ; les célébrations du bicentenaire de Mozart pointaient à l’horizon, et les trois premiers tirages de « Constanze Mozart » étaient déjà épuisés, soit environ 6 000 livres.

Pour discuter d’un quatrième tirage, Louise contacta l’éditrice des Editions qui avait été si enthousiaste au sujet de « Constanze » à l’époque où elle travaillait chez Borgen. Mais le ton avait complètement changé.

« Soupirant bruyamment et d’un ton très arrogant, l’éditrice a signifié clairement à la demeurée à l’autre bout du fil qu’ils ne leur viendraient jamais à l’esprit de prendre un livre déjà publié par une autre maison. Un principe est peut-être un principe, mais les choses auraient pu être dites plus gentiment », dit Louise. Elle en avait maintenant définitivement assez des grands éditeurs.


Sa propre maison d’édition

Réunie autour de la table du dîner, sa famille et elle eurent l’idée des Editions Amadeo. Lancer sa propre maison d’édition n’est pas chose que Louise recommanderait à d’autres. Cela coûte beaucoup plus cher qu’elle ne croyait, et demande énormément de temps. Il y a une montagne de paperasseries, et vous devez établir des relations avec correcteurs, graphistes, spécialistes du web, imprimeurs, libraires et leurs organisations, ainsi qu’avec des entreprises de distribution, des éditeurs en ligne, des traducteurs, des agents et des représentants pour rendre visite à tous les libraires danois. Vous devez également vous y retrouver dans les différents types de codes et de remises, vous devez faire vos comptes, ou alors payer cher un comptable pour le faire à votre place, vous devez faire du travail de relations publiques et bien d’autres choses encore.

Mais une fois que la maison d’édition est montée, c’est amusant, » dit Louise. « Toutefois, je suppose qu’un écrivain est plus ou moins destiné à écrire dans une solitude voulue, à la Montaigne, assis dans sa tour avec un chat dans son giron, la tête reposant sur les genoux de ses muses, plutôt que de jouer les femmes d’affaires aguerries, comptant ses sous, parce que cela ne laisse pas assez de temps pour l’essentiel, à savoir écrire des livres ! »

Toutefois être son propre patron est formidable. Vous ne perdez pas de temps à déprimer à cause d’éditeurs féodaux retranchés dans leur tour d’ivoire, loin de la réalité. Je peux à nouveau respirer sans efforts, et chez moi, ce processus a déclenché une avalanche créative. Financièrement, c’est néanmoins un pari où les enjeux sont très élevés, « conclut Louise.

Trisse Gejl




Et aujourd’hui, en 2012 ? 
Par Louise Bugge Laermann

Ci-dessus, l’excellente interview que Trisse Gejl a faite avec moi en 2005. Cependant, j’ajouterais que ce que Trisse a exprimé si poliment peut aussi être dit d’une toute autre manière :

J’ai été choquée par l’ignorance crasse que les éditeurs mentionnés avaient de mon sujet, ainsi que par leur volonté non dissimulée de modifier le texte dont leurs conseillers éditoriaux avaient fait la plus haute louange, le transformant en une suite de clichés qui sonnaient mieux dans la caisse enregistreuse. Leur arrogance était gigantesque, comme si l’on était encore à l’ère de la Reine Victoria, et on a honte de céder devant leurs affronts successifs. Ce qu’on ne fait certes que jusqu’à un certain point. Trop, c’est trop.

Donc en dépit des voix qui me disaient que les critiques allaient me clouer au pilori si j’ouvrais ma propre maison d’édition, mon besoin « spirituel » de liberté l’a largement emporté sur ma peur du pilori. Je préférais me faire tirer les oreilles et être ridiculisée au Danemark plutôt que de voir ma vie me filer doucement entre les doigts.
Et à mesure que ma maison d’édition se faisait connaître, et elle se débrouillait même mieux que la plupart, des âmes grises et noires ont fait leur apparition, prétendant être mes amies pour ensuite m’arnaquer. Pour dire les choses carrément.

En regardant dans le rétroviseur, sept ans plus tard, j’ai eu tout à fait raison de me débarrasser de l’ancienne formule. Malgré toutes les difficultés, ça a été un formidable challenge, un développement personnel et créatif aussi ... avec aussi un bon nombre de claques.

J’ai jusqu’ici publié six livres, également disponibles en livres électroniques (e-livres), un livre audio, enregistré par LBL, et les autres livres seront également enregistrés par LBL, à savoir moi. Tous mes livres sont appréciés des usagers des bibliothèques.

Bien sûr, il y a aussi des critiques, pas tous, mais beaucoup trop, qui ont la conviction ultra conservatrice que « on ne peut pas faire la critique d’auteurs qui publient leurs propres livres ».

Ils auraient pu se donner la peine de cliquer sur l’onglet « contacts » du site des Editions Amadeo, où sont listés mes collaborateurs. Même les Editions Gyldendal ne peuvent se vanter d’avoir une liste de collaborateurs littéraires aussi qualifiés que les miens.

Vous ne pouvez pas adhérer à l’union des éditeurs si votre chiffre d’affaires est inférieur à environ un million de couronnes danoises, et DBK, la société de distribution, a tout à coup décidé d’augmenter fortement ses prix si vous avez un « petit » chiffre d’affaires.

Comme c’est typiquement danois ! Aux Etats-Unis c’est pratique courante d’acheter une paire de chaussures trop grande d’une ou deux pointures, mais ensuite vous vous efforcez de croître suffisamment pour les remplir par la suite.

« Le Danemark », comme l’écrivait notre sage poète Benny Andersen, « est un pays où l’on se bat pour des chaussures trop petites ».

Depuis le début de ce siècle, les romans policiers de qualité très variée ont pris le dessus. Principalement parce qu’ils plaisent. Aujourd’hui, les maisons d’édition les plus réputées vendent des romans de gare, tandis que la grande littérature vit dans des conditions pitoyables. Si l’on exclut les romans policiers de la catégorie fiction, on se rend compte à quel point les auteurs de fiction se débattent réellement.

Mon projet de publier de célèbres poèmes chinois, ainsi que d’autres livres destinés à un public plus restreint, est temporairement abandonné. Toutefois je ne renoncerai pas à mon droit de vendre mes
« produits » au niveau national, mais je recommanderais à d’autres de ne pas dépenser leur argent pour produire des e-livres ; ils devraient le garder pour faire traduire leurs livres en anglais. Une fois que c’est fait, rien de plus facile que de les faire publier par Kindle, Amazon, Barnes & Noble et autres.

Les possibilités d’auto-publication numérique ont quasiment explosé depuis que j’ai fondé les Editions Amadeo, et j’en suis absolument ravie !


Louise Bugge Laermann

www.forlaget-amadeo.com
www.louise-bugge-laermann.com/author

Et à partir de la semaine 15 :
Louise Bugge Laearmanns blogspot: http://author-louise-bugge-laermann.blogspot.com/